Premier échange gratuit en visio
Votre enfant (ou vous) perd ses moyens après une erreur, une injustice ou une décision arbitrale ?
On fait le point ensemble pendant 30 minutes en visio.
Objectif : comprendre exactement ce qui déclenche la bascule émotionnelle, et voir si on peut mettre un protocole en place.
Aucun engagement.
Travail possible avec les jeunes compétiteurs, les sportifs adultes et les parents.
Visio possible partout en France.
La frustration en sport, ce n’est pas “du mauvais caractère”.
Chez beaucoup de jeunes sportifs – et aussi chez des adultes – une erreur, une injustice ou un point raté déclenche une montée émotionnelle très forte : colère, tension physique, pensées du type “c’est nul”, “j’en ai marre”, “je vais tout perdre”.
Le vrai problème n’est pas seulement l’explosion elle-même.
Le vrai problème, c’est ce qui se passe juste après : le joueur ou la joueuse n’est plus dans son match pendant plusieurs points.
À partir de là :
- 
il/elle se précipite,
 - 
fait des fautes “bêtes”,
 - 
refuse d’adapter son jeu,
 - 
se parle mal intérieurement,
 - 
et finit parfois par “lâcher” alors que techniquement, le niveau était suffisant pour gagner.
 
Ce n’est pas un manque d’envie. C’est une perte de contrôle émotionnel à l’instant où la pression devient trop lourde.
C’est exactement ça qu’on travaille en préparation mentale.
Cet article se penche sur la nature de la frustration dans le contexte sportif et explore des stratégies efficaces pour la gérer.
Pourquoi on s’énerve autant ?
Quand ça explose après une erreur, ce n’est pas juste de la mauvaise volonté.
Ce qu’on observe très souvent chez les jeunes compétiteurs et les sportifs ambitieux, c’est :
- 
une exigence interne énorme (“je n’ai pas le droit à l’erreur”)
 - 
une peur d’être jugé (par l’adversaire, les parents, l’entraîneur…)
 - 
une pression de résultat (“il faut que je gagne / je dois prouver quelque chose”)
 - 
une intolérance à l’injustice (arbitrage discutable, provocation de l’adversaire, conditions pas fair-play)
 
Chaque point perdu n’est pas juste “un point perdu”.
Dans sa tête, ça devient :
- 
“Je ne vaux rien”,
 - 
“C’est foutu”,
 - 
“On se moque de moi”,
 - 
“Ce n’est pas juste”.
 
À ce stade, dire “calme-toi” ne marche pas.
Pas parce qu’il ne veut pas se calmer.
Parce qu’il n’a déjà plus accès au calme.
Et ça, c’est très important pour les parents : ce n’est pas un manque d’éducation ou de respect.
C’est une surcharge émotionnelle qu’il n’arrive pas encore à réguler seul.
Petite parenthèse sport :
- 
en tennis jeune, on voit ça après une double faute ou un point “injuste”
 - 
en foot, après une erreur défensive ou une décision arbitrale vécue comme humiliante
 - 
en sports individuels type natation/course/combat, juste avant le départ ou après un début raté
 
Ce n’est pas rare. C’est fréquent. Et ça se travaille.
Ce qui se passe quand on perd le contrôle
Le danger, ce n’est pas seulement le cri, le geste d’énervement ou le langage corporel.
Le vrai danger, c’est ce qui se passe pendant les points qui suivent. Le sportif n’est plus en train de jouer contre l’adversaire. Il est en train de jouer contre lui-même.
Conséquences typiques :
- 
il/elle sort du plan de jeu,
 - 
attaque n’importe comment ou au contraire n’ose plus rien tenter,
 - 
pense à l’action ratée précédente au lieu d’être dans l’action actuelle,
 - 
enchaîne deux ou trois points catastrophes, et le match bascule.
 
C’est pour ça qu’on entend des phrases comme :
“Il est parti en vrille d’un coup”
ou
“Elle était au-dessus et elle s’est écroulée en 2 minutes”.
Techniquement, le niveau est là.
Mentalement, il n’y a plus personne.
Et ça, ce n’est pas une fatalité de caractère.
C’est une compétence mentale qui se construit et qui se renforce.
Ce qu’on met en place en préparation mentale
Un protocole pour redescendre après l’erreur
Respiration + ancre mentale courte pour faire retomber la pression émotionnelle et redevenir disponible pour le point suivant.
Le but : retrouver de la lucidité en quelques secondes au lieu de s’enfermer dans la colère.
Une routine entre les points / entre les actions
Quoi faire physiquement (regard, posture, rythme), quoi se dire (et quoi ne plus se dire) pour ne pas repartir dans la spirale.
On remplace “je rumine ce qui vient de se passer” par “je prépare l’action d’après”.
Une gestion de l’injustice
On ne peut pas contrôler l’arbitre, la provocation ou le mauvais rebond.
Par contre on peut éviter d’y laisser toute son énergie mentale.
On apprend à couper proprement et à revenir à sa tâche.
Un langage interne plus utile
Sortir du “je suis nul / c’est mort” pour revenir à quelque chose de jouable techniquement (“ok, je fais ça sur le prochain point”).
Ce n’est pas du “pense positif”. C’est du “reviens dans le match maintenant”.
Ces outils se travaillent d’abord au calme, puis à l’entraînement, et seulement après en match. On ne demande pas au sportif d’inventer ça tout seul en plein milieu d’une crise émotionnelle.
Ce qu’on peut faire maintenant
La perte de contrôle émotionnel n’est pas une fatalité.
On n’est pas en train de dire “tu es comme ça, tu seras toujours comme ça”.
On peut :
- 
lui apprendre à se remettre dedans rapidement après une erreur ou une injustice
 - 
lui donner des routines concrètes à appliquer entre deux points / deux actions
 - 
alléger la pression qu’il/elle se met tout seul
 - 
et, quand c’est nécessaire, ajuster aussi la posture du parent autour de la compétition pour arrêter d’ajouter de l’huile sur le feu sans le vouloir
 
Comment ça démarre concrètement :
- 
On prend 30 minutes en visio (gratuitement).
 - 
On discute de la situation : quand ça dérape, comment ça se passe, ce qui déclenche.
 - 
Je dis clairement si je peux aider, et comment on le ferait (jeune sportif direct, ou d’abord parent, ou les deux).
 
Dans certains cas, on met en place rapidement un petit protocole avant-match et une routine “retour au calme”.
Dans d’autres cas, on travaille d’abord sur la pression interne (“je dois gagner sinon…”).
Le but est simple :
qu’il/elle puisse rejouer à son vrai niveau, sans se saboter mentalement à cause d’un moment de frustration.
Pour en savoir plus sur les offres de préparation mentale, pour vous aider à gérer la frustration en sport, consultez cette page.
Travailler ensemble
Déroulé d’une séance, méthode de travail, accompagnement individuel.
Préparation mentale à distance
Séances en visio partout en France, mêmes outils, même suivi.
Premier échange gratuit
30 minutes en visio pour faire le point et voir si et comment je peux vous aider.
Découvrez aussi cet article sur la préparation mentale chez les jeunes sportifs.
J’accompagne des sportifs et des jeunes compétiteurs (tennis, football, natation, boxe…) sur la gestion du stress, la confiance et la stabilité mentale en compétition, pour les aider à jouer à leur vrai niveau le jour important.
Disponible à Dunkerque ou partout en France en visio
- Samuel Boueyhttps://preparateur-mental-sport.fr/author/sam-bouey/
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