Dans le sport de haut niveau, en l’occurence le cyclisme, la différence ne se joue pas toujours sur les jambes. Parfois, c’est dans la tête que tout bascule. C’est ce qu’a vécu Maxime, un cycliste de 22 ans, qui visait le circuit national sans jamais parvenir à se dépasser pleinement en compétition. Ce témoignage illustre la manière dont un accompagnement mental ciblé peut profondément transformer une saison… et bien plus encore.
Du doute à la démotivation : un blocage invisible
Lorsque Maxime m’a contacté, il avait déjà plusieurs années d’expérience en cyclisme sur route, un entraînement rigoureux et une condition physique solide. Pourtant, ses résultats restaient en deçà de ses attentes. Ce n’était pas un problème de jambes, mais de mental.
« Je me préparais à fond… mais une fois en course, j’avais l’impression de ne pas être vraiment là. En plein effort, je me surprenais à penser à l’abandon. Je me demandais pourquoi je faisais ça. »
Ce sentiment d’être spectateur de sa propre course, de manquer d’envie au moment de tout donner, revenait régulièrement. Le mental, jusque-là mis de côté, s’est alors imposé comme une piste essentielle à explorer.
Objectifs, visualisation, gestion du stress : les piliers du changement
Nous avons entamé un travail en préparation mentale structuré autour de trois leviers principaux.
Clarifier ses objectifs
Maxime avait un objectif de résultat : atteindre le niveau national. Mais il manquait d’objectifs de processus, ces repères concrets qui donnent un cap au quotidien et renforcent la motivation. Nous avons travaillé à redéfinir ses priorités : quelles sensations voulait-il rechercher en course ? Quel type de coureur voulait-il devenir ? Qu’attendait-il de lui-même à l’entraînement, et surtout, en compétition ?
Visualisation
L’imagerie mentale a été un outil central. Maxime a appris à se projeter dans ses courses, à vivre mentalement des scénarios exigeants (relances, attaques, échappées…) pour préparer son cerveau à l’intensité du réel. Il a aussi visualisé des sensations : le plaisir de pédaler, la satisfaction de franchir une ligne d’arrivée en ayant tout donné. Ces images positives ont nourri son envie et ancré de nouvelles émotions.
Gestion du stress
Enfin, nous avons abordé la pression de la compétition. Maxime ne se disait pas stressé, mais son corps et ses pensées trahissaient une tension latente. Grâce à des techniques de respiration, d’ancrage corporel et de recentrage avant le départ, il a appris à canaliser son énergie au lieu de la subir.
Une métamorphose en course
Les premiers effets ont été visibles dès les semaines suivantes. Maxime s’est mis à aborder les courses avec une intention claire : donner le meilleur de lui-même, quoi qu’il arrive.
« Je suis passé de “je subis” à “je choisis”. J’ai retrouvé l’envie, j’étais plus offensif. Et surtout, j’étais content de moi à l’arrivée, même quand je ne gagnais pas. »
Son comportement a changé : plus engagé, plus présent, plus confiant. Et naturellement, les résultats ont suivi. Cette progression constante lui a permis de changer de catégorie et de s’aligner sur les courses nationales qu’il visait depuis longtemps.
Une expérience qui va au-delà du sport
Au terme de l’accompagnement, Maxime résume son parcours d’une phrase simple :
« Je ne roule plus pour fuir mes doutes, je roule pour ce que j’ai à donner. »
Ce témoignage rappelle que la préparation mentale n’est pas réservée aux athlètes en détresse ou aux champions déjà titrés. C’est un levier pour tous ceux qui veulent mieux se connaître, dépasser leurs blocages invisibles et aligner leur potentiel physique avec leur état d’esprit.
Vous souhaitez, vous aussi, intégrer un accompagnement mental dans votre saison ?