Manque de motivation chez le jeune sportif : comment relancer l’envie sans le braquer

Premier échange gratuit en visio

Votre enfant / ado n’a plus envie de s’entraîner, décroche vite en match ou “lâche” dès que c’est dur ?
On fait le point ensemble pendant 30 minutes en visio (parent et/ou jeune sportif).
But : comprendre ce qui est en train de s’éteindre chez lui, et voir si on peut relancer sans créer encore plus de pression.

Aucun engagement.

J’accompagne des jeunes compétiteurs et les sportifs ambitieux qui ont perdu l’envie ou l’intensité.
Visio possible partout en France.

L’enfance et l’adolescence sont des périodes où la motivation peut fluctuer. Même un jeune passionné peut, à certaines phases, montrer des signes de lassitude, de découragement ou de désengagement.
Le rôle des parents, des entraîneurs ou des préparateurs mentaux est alors d’aider le jeune à retrouver du sensde l’envie, sans tomber dans la pression ou l’obligation.

C’est un classique : au début il adorait son sport, il vivait pour ça. Et puis d’un coup (ou parfois lentement), on le voit moins impliqué. Il s’entraîne “parce qu’il faut”, il ne se bat plus vraiment en match, il lâche vite quand ça devient compliqué.

C’est très fréquent chez les jeunes sportifs en tennis, en foot ou en sports individuels : ils s’énervent, se braquent, et derrière ils n’arrivent plus à jouer à leur vrai niveau.

Et là, côté parent, on se retrouve partagé entre deux réactions :

  • “Je veux qu’il retrouve le plaisir”

  • et “Je ne veux pas qu’il devienne mou / qu’il abandonne dès que c’est dur”

Et ce n’est pas forcément un problème de fainéantise.

Chez beaucoup de jeunes sportifs, la baisse de motivation n’est pas “je n’en ai rien à faire”.
C’est souvent :

  • “je n’y crois plus”

  • “je ne me sens pas à la hauteur”

  • “j’en ai marre de la pression / des remarques / du stress”

C’est très différent… et ça se travaille

Pourquoi la motivation varie chez les jeunes sportifs

Ce n’est pas toujours “il devient feignant”. Souvent, c’est plus fin que ça. Voici les causes qu’on retrouve le plus souvent :

  • Trop de pression
    Le sport devient jugement permanent : résultats, classement, sélection, regard du coach, regard des autres. Quand il sent qu’il joue “pour ne pas décevoir”, il arrête de jouer pour lui.

  • Plus de plaisir immédiat
    Au début le sport = jeu. Maintenant le sport = attente de performance.
    Si tout est devenu sérieux, exigeant, évalué, ça coupe l’envie.

  • Baisse de confiance
    Il (ou elle) a l’impression qu’il n’a “pas le niveau” des autres. Donc à quoi bon se battre à fond si “de toute façon je vais perdre” ?

  • Épuisement mental / surcharge
    Double projet école + sport, compétitions tous les week-ends, remarques après chaque match… Au bout d’un moment, le système dit “stop”, juste pour se protéger.

  • Perte de sens
    Le fameux : “Pourquoi je fais ça, en fait ? Pour moi ou pour vous ?”

Ou parfois plus simplement :

  • Périodes de croissance ou de fatigue physique
  • Comparaison avec les autres
  • Résultats décevants ou stagnation
  • Conflits avec l’entraîneur ou les coéquipiers

Quand on entend “je n’ai pas envie”, ce n’est pas forcément “je veux rester au lit”.
Parfois c’est “je ne veux plus me sentir nul chaque week-end”.

Et là, si on pousse plus fort (“bouge-toi un peu !”), on perd la relation et on accentue le blocage.

Comment se voit la baisse de motivation en match ou à l’entraînement

Ce manque d’envie ne ressemble pas toujours à du “je m’en fiche”. Parfois ça ressemble à :

  • Il/elle se bat fort un jour… puis le lendemain, zéro intensité.

  • Dès que l’adversaire est trop fort, il/elle accepte la défaite mentalement en 5 minutes (“c’est mort”) au lieu de rester combatif.

  • À l’entraînement, il/elle fait le minimum vital. Pas agressif, pas concentré, pas d’intentions.

  • Après un effort intense ou un week-end difficile, on le sent “éteint”, comme s’il ne croyait plus qu’il pouvait faire la différence.

Important :
souvent, les parents confondent “il manque d’intensité” avec “il ne veut pas réussir”.
En vrai, ce qu’on voit c’est : il ne se sent pas / plus capable de peser.

C’est de la protection mentale, pas de la flemme.

Les types de motivation chez le jeune sportif

Même si l’analyse de la motivation est en réalité plus complexe, on peut distinguer essentiellement 2 types de motivation chez le sportif :

  • Motivation extrinsèque : “Je veux gagner”, “Je veux rendre fier mon père”, “Je veux être sélectionné”
  • Motivation intrinsèque : “J’aime jouer”, “J’adore ce sport”, “Je me sens bien quand je m’entraîne”

L’enjeu est de maintenir ou de restaurer la motivation intrinsèque, car c’est elle qui nourrit l’engagement sur le long terme.

Ce qu’on met en place en préparation mentale

Redonner du sens
On clarifie pourquoi il/elle fait ce sport aujourd’hui. Pas “en théorie”, pas “pour plus tard”. Ce que ça lui apporte maintenant

Réactiver la confiance utile
On va chercher des preuves internes (“ce que tu sais déjà faire”) pour qu’il/elle arrête de se voir comme “à la traîne” en permanence.

Travailler l’engagement sans pression toxique
On installe des objectifs d’effort / d’attitude / d’intention de jeu, à court terme, atteignables. Pas juste “gagne ton match”.

Diminuer le conflit parent – sportif
On définit clairement “ce qui est à toi” (le terrain) et “ce qui est à moi” (le soutien).
But : ne pas transformer chaque déplacement en tension.

L’idée n’est pas de “forcer à aimer à nouveau”.
L’idée est de réouvrir une porte : rejouer avec de l’envie, de la fierté, et l’impression d’exister dans son sport — sans être surveillé en permanence.

Le rôle du parent dans la motivation de l'enfant sportif (et pourquoi c’est délicat)

Honnêtement, le parent ne peut pas juste dire “allez, motive-toi un peu”.
Parce que si nous poussons trop fort, nous devenons la pression (motivation extrinsèque).
Et si le parent lâche tout, il aura peur que l’enfant décroche complètement.

C’est là qu’un tiers neutre est utile.

Pendant l’accompagnement mental, il y a souvent deux étages :

  1. travail direct avec le jeune sportif (confiance, engagement, sens)

  2. ajustement avec le parent (quoi dire avant / après le match, quoi arrêter de dire parce que ça détruit l’envie sans qu’on s’en rende compte)

Le but n’est pas d’opposer le parent est l’enfant.
Le but est de remettre de la respiration dans la relation sport / famille pour éviter que l’ado associe “parler du sport” = “se faire juger”.

Parfois, juste changer 2 phrases dans le rituel d’après match, ça calme déjà énormément le rejet du sport.

Ce qu’on fait maintenant

Concrètement, voilà comment ça démarre :

  1. Echange de 30 minutes en visio (gratuitement).
    Parent + jeune sportif si c’est ok, ou parent seul si le jeune ne veut pas d’emblée.

  2. On identifie ce qui bloque le plus :
    – pression externe ?
    – perte de confiance ?
    – usure mentale ?
    – ras-le-bol du contexte autour du sport ?

  3. Je vous explique clairement si je peux aider, comment, et dans quel cadre (avec le jeune, avec le parent, ou les deux).

Le but n’est pas de “dresser” l’athlète. Le but est de rallumer quelque chose sans casser la relation.

Visio possible partout en France.
Séance cadrée, aucun d’engagement et pas de relance derrière l’appel.

Si vous voulez d’abord comprendre le cadre (tarifs, durée d’une séance, suivi entre les rendez-vous), vous pouvez consulter la page tarifs de préparation mentale, ou en apprendre plus sur la démarche de préparation mentale.

Travailler ensemble

Déroulé d’une séance, comment on relance l’envie sans braquer le jeune sportif.

Préparation mentale à distance

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Premier échange gratuit

30 minutes en visio pour faire le point et voir si et comment je peux vous aider.

Préparateur mental à Dunkerque
Préparateur mental du sport - Diplômé de l'Université de Lille - Spécialiste du haut niveau | 06 27 42 76 29 |  Plus de publications

J’accompagne des sportifs et des jeunes compétiteurs (tennis, football, natation, boxe…) sur la gestion du stress, la confiance et la stabilité mentale en compétition, pour les aider à jouer à leur vrai niveau le jour important.

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